mercredi 20 novembre 2013

Des mots

Mauvais journée. Pas si pire, mais mon humeur n'y est pas. C'est une accumulation de petits moments déplaisants qui me font me traîner les pieds jusqu'à chez moi. Une seule pensée... Je dois faire des brownies ce soir. J'ai des gamins de hockey cosom qui le méritent beaucoup qui les attendent avec impatience pour demain.

J'ouvre ma boîte aux lettres... de la pub, mes billets pour Jake Bugg (yeah!), et... oh mon dieu!

Je ne sens pas les quelques marches qui séparent l'entrée de mon appartement sous mes pieds, je glisse la clé malhabilement dans la serrure et je me rues à l'intérieur. Je jette mon sac sur le plancher, ma sacoche va le rejoindre presto!

J'ai encore mon manteau sur mon dos, un bonnet qui me garde le coco au chaud et mes converses au pied, mais je m'en fiche. Tranquillement, tout doucement, je passe mes doigts sous la parroi de l'enveloppe et je l'ouvre délicatement. J'extirpe la feuille avec une excitation d'enfant un matin de Noël. Recevoir une vraie lettre par la poste... on oublie à quel point, ça nous fait soudainement nous sentir humain plutôt que numéral.

Je lis son contenu une fois puis deux pour mieux la savourer.

J'enlève finalement mes souliers et mon manteau, nouvellement vêtue d'une parcelle de soleil dont j'avais bien besoin. C'est fou comme des mots, c'est... c'est...

Je n'ai pas de mots pour décrire ce que j'en pense. Je n'ai pas l'âme d'une poètesse troubadour comme l'auteur de la lettre. Mais, en ce moment, j'ai l'âme qui vagabonde entre les vagues à l'Anse-au-Griffon.

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