mercredi 20 novembre 2013

Des mots

Mauvais journée. Pas si pire, mais mon humeur n'y est pas. C'est une accumulation de petits moments déplaisants qui me font me traîner les pieds jusqu'à chez moi. Une seule pensée... Je dois faire des brownies ce soir. J'ai des gamins de hockey cosom qui le méritent beaucoup qui les attendent avec impatience pour demain.

J'ouvre ma boîte aux lettres... de la pub, mes billets pour Jake Bugg (yeah!), et... oh mon dieu!

Je ne sens pas les quelques marches qui séparent l'entrée de mon appartement sous mes pieds, je glisse la clé malhabilement dans la serrure et je me rues à l'intérieur. Je jette mon sac sur le plancher, ma sacoche va le rejoindre presto!

J'ai encore mon manteau sur mon dos, un bonnet qui me garde le coco au chaud et mes converses au pied, mais je m'en fiche. Tranquillement, tout doucement, je passe mes doigts sous la parroi de l'enveloppe et je l'ouvre délicatement. J'extirpe la feuille avec une excitation d'enfant un matin de Noël. Recevoir une vraie lettre par la poste... on oublie à quel point, ça nous fait soudainement nous sentir humain plutôt que numéral.

Je lis son contenu une fois puis deux pour mieux la savourer.

J'enlève finalement mes souliers et mon manteau, nouvellement vêtue d'une parcelle de soleil dont j'avais bien besoin. C'est fou comme des mots, c'est... c'est...

Je n'ai pas de mots pour décrire ce que j'en pense. Je n'ai pas l'âme d'une poètesse troubadour comme l'auteur de la lettre. Mais, en ce moment, j'ai l'âme qui vagabonde entre les vagues à l'Anse-au-Griffon.

mardi 19 novembre 2013

Tentative 2... près de 2 ans plus tard!

Je n'ai aucune excuse. Vraiment, non.

J'suis nulle avec les blogs, je vais probablement encore écrire quelques fois pour ensuite oublier que j'ai un blog.

Mais bon, on va pas s'attarder sur le sujet.

Deux ans plus tard, j'en suis où?

Un peu moins angoissée.

Mon défi santé m'a fait perdre 25 livres que je n'ai jamais repris... quoique je doive me remettre un peu en forme, ce que j'ai recommencé à faire depuis la semaine dernière.

Je suis mieux dans ma peau qu'il y a deux ans. J'ai mes matins toughs, mes journées roughs et mes moments de faiblesse, mais j'ai appris à me parler davantage.

Copain et Chat sont toujours là.

Mon appartment n'est toujours pas peinturé (ma cuisine est encore très orange).

Je voyage encore en autobus, toujours sans permis de conduire (oui, oui).

J'ai encore des élèves qui me font apprendre de belles choses à tous les jours... et d'autres qui m'exaspèrent un peu, beaucoup, parfois, souvent.

Et je fais encore et toujours des listes :)

Nouvelle section: Once upon a time... bouts d'histoires mélangées, scènes de films mentaux et etc.

vendredi 3 février 2012

1-2-3... go!

Je ne suis pas vraiment différente de tous ces gens qui prennent de bonnes résolutions après les festivités du Nouvel An.

Par contre, je peux aujourd'hui dire avec un peu de fierté que je respecte mes résolutions pour la première fois de ma vie. Je vais au gym 3 fois semaine, je mange plus de fruits et légumes, je cuisine la plupart des choses que je mange, et j'économise en me préparant mon café et mes déjeuners à la maison.

Je ne vais pas vous mentir: je suis crevée et épuisée, mais aller au gym m'aide à endurer les journées plus difficiles et il y a des journées où je dois vraiment me pousser dans le derrière pour aller au gym plutôt que de rentrer à la maison. Mais une fois que j'ai sué (souffert) en levant des poids sous le gourou de ma prof, en cognant dans le vide sous les cris d'une autre prof, ou tout simplement en réussissant pour la première fois de ma vie une arabesque sans perdre l'équilibre... je me sens bien et fière de moi.

... et dans moins d'un mois commence le Défi Santé. Go Beatnicks, go!

jeudi 2 février 2012

Dou Dou Douuuuuuuuu!

Ce matin, coincée entre les passagers du métro, j'en suis venue à m'ennuyer de l'autobus.

Métro Concorde: juste arriver à se glisser dans la station entre les portes tournantes sans perdre ma tuque est un exploit en soit. Le vent qui repousse les utilisateurs pressés est violent ce matin. J'arrive tout juste au même moment que la bordée de gens qui déferlent de la station de train juste à côté. Presse, presse, pousse, pousse; tout le monde veut atteindre la plateforme de métro avant les autres, quoique que nous devons tous atteindre avant que celui-ci daigne pointer le bout de son nez.

Ce matin, je suis dans le sens du traffic, en pleine heure de pointe. Plutôt que de m'éloigner de Montréal, je dois plonger en plein coeur de la ville pour aller rejoindre une collègue. Je compte mentalement les stations: Cartier, Henri-B, Sauvé, Crémazie, Jarry, Jean-Talon... 6 au total.

J'entre dans le wagon où il n'y a déjà plus aucune place assise. Qu'importe, je ne suis que de passage. Je m'installe debout, bien agrippée au poteau le plus près. Contrairement à tous les matins, je n'ai pas pensé à amener de la musique pour faire passer le temps. Je laisse donc mon esprit divaguer un moment... pour me rendre compte que nous n'avons parcourue qu'une seule station.

Les portes s'ouvrent pour laisser entrer un autre flot de passagers, dont un grand monsieur à la carrure d'épaules d'un joueur de football, joyeusement accompagné de son sac à dos qui pourrait lui servir de frigo vu la largeur du dit sac. Sans regarder, il se fraie un chemin entre nous, avant de placer son gros sac, qu'il n'enlève pas bien sûr, contre mon dos. Je cambre sous l'effet. Je pose un regard sur mes pieds afin de savoir comment les placer pour être un peu plus à l'aise, mais l'homme assis devant moi me fait clairement savoir que cet espace est réservé à ses propres pieds et ses grands genoux écartés.

Pendant que de la musique dance très forte s'échappe des écouteurs du grand monsieur derrière moi et que l'homme devant moi s'affaire à gagner un maximum de points à Bejeweled, je prend une grande respiration. Nous ne sommes qu'à la station Sauvé. Je sens l'irritation monter en moi.

Quelques minutes plus tard, qui m'ont semblées des heures, j'émerge finalement du métro, telle une sardine qui saute hors de sa boîte. Je regarde le métro s'éloigner avec sa petite mélodie habituelle, emportant avec lui les autres sardines.

Je pousse un grand soupir de soulagement. Je comprends l'utilité du métro, mais quoi qu'on puisse me dire...

Vivement demain et le retour à l'autobus!

mercredi 1 février 2012

Honnêteté 1.0

Ça doit être le enième blog que je tente de commencer. Tiens, c'est comme ma vie, ça. Plein de débuts, très peu de milieux, et encore moins de fin. Est-ce que celui-ci sera la bon? J'peux rien garantir. La seule chose de différente cette fois-ci, c'est aucune auto-censure ou thème. J'mets tout ce que je veux sans rien couper. J'en ai besoin... et Copain aussi.

Récemment, je lisais (et/ou relisais) le blog de mon amie, et j'me disais que je ne pouvais pas la comprendre, parce que je n'étais pas dans la même situation. C'est vrai, j'ai pas vécu tout ce qu'elle a vécu et il y a certains trucs que je vivrais jamais. C'est pour ça que je veux écrire aussi... parce que je me censure souvent, et j'ai l'impression qu'elle aussi. Je l'aime cette fille-là, mais on dirait que c'est tellement dur parfois d'être honnête avec les gens qu'on aime, on ne sait pas trop comment ils vont prendre certaines choses.

Trop souvent dans la vie, je me suis fait dire que j'avais rien à plaindre. C'est vrai, ça aussi. J'ai Copain et Chat qui m'aime (et que j'adore aussi!). Je viens dans un bel appartement. Je croule pas sous le dettes. J'ai une santé pas si pire (j'ai pas le cancer ou autre truc mortel, alors ça va). J'ai des amis (même des amiEs, ce qui a toujours été assez difficile dans mon cas). J'ai un emploi que j'aime bien avec des élèves qui ne me font pas la vie aussi dure quand dans certains autres milieux. J'ai un peu de poids à perdre, mais je ne suis pas obèse morbide.

Par contre, y'a des moments où je m'en fous ben raide de tout ça. Si on me posait la question: “Es-tu heureuse?”, je répondrais sûrement non. Et si on me demandait “Pourquoi?”, eh bien, je répondrais “Je sais pas”... en terminant fort probablement avce un beau sacre. J'ai aucune raison de ne pas être heureuse... mais si on me demandait ce que ça prendrait pour que je le sois, je ne saurais pas quoi répondre non plus.

Malgré tout, je me lève à tous les matins, avec parfois un effort surhumain venu de nulle part, pour aller travailler ou autre. J'essaie d'apprécier les petites choses de la vie (et quelques fois je les envoie aussi promener). Je ne suis PAS malheureuse, mais pourtant, ça ne va pas entre mes deux oreilles.

On dit souvent que la première étape dans la résolution d'un problème, c'est d'être au courant du problème.

Étape 1: Ding!

Étape 2: J'y travaille.

P.S. À toi amiE, je crois qu'en amitié, on a toujours l'impression d'avoir un second rôle parce qu'on a à coeur le bien-être des autres, parfois (souvent) avant le sien. Je ne serais jamais une leader dans la plupart des choses que je fais dans ma vie, parce que je me sens bien au second plan. Et être 2 au second plan, ça rend la chose moins solitaire, tu ne trouves pas?

Bon, ça commence


Première journée... vas-y la grande, t'es capable.

2012 a commencé, je n'ai pas vu le mois de janvier passer. C'est bien mieux comme ça: Je DÉTESTE le mois de janvier! Il fait froid, il neige, il pleut, il verglasse, on revient du trop-court congé de Noël et on se rend compte qu'on devrait perdre du poids. Il n'y a absolument rien du mois de janvier qui veut la peine d'être mentionné selon moi.

Enfin, février. Bon, c'est pas vraiment mieux, mais rien n'est pire que janvier alors on va faire avec. Journée de tempête de neige à l'école, donc grasse matinée... ouais, mon oeil, grasse matinée! Une fois réveillé, mon cerveau, lui, il ne dort plus.

“Zut de flûte, mon bureau est en bordel à l'école et re-zut de flûte, je ne suis pas à l'école jeudi dû à une formation obligatoire, donc je dois préparer une suppléance à distance, mais comment expliquer où se trouvent mes trucs dans mon bordel?! Bon, je peux toujours demander qu'on les laisse sur ma chaise, et dire que j'ai des copies de listes de présences dans mon bureau... si elles sont bien là. Re-re-zut de flûte, j'ai rien amené pour avancer ma correction que j'aurais faite durant mes périodes libres aujourd'hui, tout est à l'école. J'vais devoir me taper de la correction en fin de semaine et vendredi soir... Ah merde! Je viens de me souvenir que je n'ai pas Word sur mon ordi, donc ma mise en page va être affreuse dans les travaux que j'envoie à la secrétaire! J'suis vraiment dû pour un nouvel ordinateur. Mais pour ça, faudrait que le ménage soit fini dans le bureau pour qu'on puisse le placer. Ah et j'ai la vaisselle d'hier soir à terminer... et mon linge à plier... et... et... et...”

Ça y est, il serait temps que je me lève. 6H45 du matin. Copain vient à peine de partir travailler et j'en peux plus d'entendre mon cerveau me répéter la liste des choses que je devrais faire au plus sacrant.